Le Manuel des Monstres, N°19 – Jacob Rossiter

Le Manuel des Monstres

Entrée #19

 

Jacob Rossiter

 

 

Jacob Rossiter était un pervers. Il était aussi une sorte d’inventeur avec un penchant pour la torture, capturant de jeunes hommes afin d’utiliser ses gadgets sur eux. Il organisait de supposées soirées chez lui, où les garçons devaient se soumettre à des sortes de jeux de rôles BDSM et tirer la courte paille pour désigner qui serait la victime et qui serait le tortionnaire. Comme Rossiter ne voulait pas laisser de témoins à propos de ses sombres fantasmes, il les tuait tous aussitôt que ces numéros étaient terminés. On raconte qu’il y aurait eu un millier de ces fêtes… Quand la police commença à se pencher sur l’affaire, il disparu soudainement sans laisser de trace. En fait il périt dans sa bâtisse, caché dans la salle secrète où il torturait ses victimes. Sa demeure fut réputée hantée pendant des années et on raconte que les fantômes des garçons tués errent toujours à la recherche de leurs membres perdus. En réalité il n’y a jamais eu d’activité surnaturelle d’aucune sorte en ces lieux, mais longtemps plus tard un autre artiste dérangé et attiré par la souffrance y organisa son propre jeu.

Bien que Rossiter était plus intéressé par les garçons que les filles, la douleur et le sang d’une jeune femme (ainsi que le plaisir que le tortionnaire éprouva durant l’acte) fut suffisant pour le ramener d’entre les morts. Son esprit s’incarna à travers un magnétoscope, utilisant la technologie en guise de sorcellerie et l’enregistrement digital, avec tous ces 1 et 0, à la place de symboles tracés sur papier. Le revenant planifia de torturer d’autres filles pour gagner plus de puissance, utilisant ses nouveaux pouvoirs pour neutraliser l’envahisseur, et ainsi il se retrouva capable de se téléporter à volonté à travers toute la maison, de devenir intangible et de se régénérer en cas de dégâts causé à son enveloppe physique. Malgré tout, il trouva le moyen d’être terrassé lorsque le magnétoscope fut détruit, brisant le sort l’ayant arraché à la mort.

 

 

Source: The Screaming Dead

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