La boite bleue déclencha son alarme retentissante avant d’apparaître progressivement, devenant visible par à-coups comme sous l’effet d’une mauvaise réception télévisuelle. Son atterrissage s’était fait sans encombre, au beau milieu d’une immense plaine fleurie, et il ne fallu que quelques secondes avant que son unique porte ne s’ouvre pour laisser apparaître sa propriétaire.
C’était une jeune femme aux cheveux d’une incroyable longueur. Son regard nacré scruta le ciel bleu un moment, un brin éblouie par le soleil, puis elle dépassa le seuil de l’étrange appareil. Ses pieds nus foulèrent l’herbe basse et les fleurs multicolores tandis qu’une brise légère fit voler sa remarquable chevelure.
L’étrangère parcourut quelques mètres avant de s’allonger sur le dos, fermant les yeux pour mieux profiter du doux parfum de la prairie. Tout était calme et silencieux, désert. Il n’y avait qu’à se laisser un peu aller pour s’endormir et c’est précisément ce que commença à faire la nouvelle venue.
(…)
Comme le titre l’indique, il s’agit d’une simple tentative d’écrire une nouvelle. Un essai d’écriture sans titre. A l’époque j’accumulais les débuts de textes sans suite, me trouvant dans une sorte d’impasse créative concernant l’écriture. L’idée était de m’y mettre une bonne fois pour toute en écrivant un petit peu chaque soir en improvisant, avec pour seul objectif de parvenir à une conclusion après quelques pages. Et malheureusement ce fut un échec puisque je ne suis jamais retourné dessus après ce seul et unique essai déjà pas bien fructueux. Et oui, la “boite bleue” est une référence au TARDIS, encore une fois. La narration quant à elle devait être inspirée par Robert E. Howard, mais…
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