Ogre (1980)

Ogre1980

 

Ogre

(1980)

 

Une vague de meurtres secoue un petite village d’Angleterre et coïncidence avec l’arrivée d’un nouveau venu qui est vite accusé par les habitants. Il faut dire que son aïeul habitait dans le coin et que toutes sortes de rumeurs couraient sur lui, entre débauche sexuelle et cérémonies occultes. Mais après une confrontation façon Les Chiens de Pailles avec quelques locaux, qui implique l’utilisation de fusils, de cocktails molotov et de la prise d’otage de sa petite amie qui est déshabillée de force par un pervers, les autorités le lavent de tout soupçon comme il apparaît que le Leopard Man, un redoutable tueur en série, traine aussi dans les parages. Pourtant les disparitions vont continuer même après que celui-ci ait été abattu par la police, forçant le couple à enquêter pour s’éviter de nouveaux problèmes. Contre toute attente le coupable n’est pas un ogre comme le titre laisse sous-entendre, mais une créature protoplasmique argentée qui absorbe ses victimes dans dans Le Blob et dont les origines remontent à l’antiquité. Une divinité nommée Ooga, autrefois vénéré par une secte en ces lieux et dont le nom fut progressivement transformé en “ogre” avec le temps et l’évolution du langage. Depuis une église chrétienne a été bâtie sur son temple et le passage menant à son antre a été muré, mais la construction d’un pipeline (et une possible fuite de la centrale nucléaire voisine) l’a réveillée. La chose dévore bétail et citoyens, grossissant toujours plus jusqu’à devenir assez grosses pour détruire des maisons avec sa masse. Le SAS intervient à coups d’explosifs, de gaz, de lance-flammes et de lasers mais rien n’y fait, et les protagonistes vont devoir explorer les catacombes et étudiers de vieux documents religieux pour comprendre comment les adorateurs d’Ooga gardaient la bête sous contrôle. Si Mark Ronson (de son vrai nom Marc Alexander) ne verse pas dans le gore, il rend quand même hommage à ses pairs en mentionnant des crabes immenses (Guy N. Smith) et des araignées mangeuses d’homme (Richard Lewis), mais déçoit avec sa mauvaise habitude de créer des cliffhangers en fin de chapitres qui sont immédiatement désamorcés les pages suivantes, et la destruction bâclée du monstre qui a lieu hors-champ.

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