HALLOWEEN AFTERMATH
2019
Je sais, personne ne lit ces articles et je perds mon temps en plus de ne rien dire de constructif ou d’intéressant. Merde, Décembre dernier j’ai inventé ce stupide 12 Days of Christmas sans jamais faire de débrief après-coup, alors quoi ? Je ne sais pas, sans doute que la saison d’Halloween me parle un peu plus puisqu’il s’agit de monstres, ce qui est toujours plus fun que la naissance du petit Jésus. Et puis comme je l’avais déjà dit dans je ne sais quelle édition précédente, me vient en tête ces moments où, gamins, on se réunissaient pour compter nos bonbons et faire le point sur la soirée, sauf qu’ici je dévore un mélange Haribo consciencieusement acheté en supermarché en cherchant à savoir si je me suis envoyé de bons / comics durant tout le mois d’Octobre… avant de raconter un tas de conneries sans queue ni tête parce que j’improvise mes lignes dans la solitude avec deux chats fainéants en guise de compagnie.
Bref, tout ça pour dire que la succession d’articles que vous avez pu lire (ou survoler pour voir les belles images et lire en diagonales le dernier paragraphe) n’a rien à voir avec ce que j’avais prévu de vous balancer. A la manière du 12 Days of Christmas cité plus haut, cette édition de Road to Halloween devait être constituée de petits textes sur des sujets divers: courts-métrages, vidéoclips, personnages et autres anecdotes inutiles mais marrantes, avec juste quelques chroniques entre chaque pour passer le temps. Ma pièce maitresse était l’enregistrement complet de la hotline Freddy Krueger mise en place fin 80s, où l’auditeur pouvait entendre de courtes histoires d’horreur tandis qu’un imitateur vocal de Robert Englund l’encourageait à rester au téléphone pour gonfler la facture ! Tant pis, ça sera pour une prochaine fois.
Pour conclure sur ce sujet qui n’intéresse personne, sachez que je n’aurais même pas prit la peine de chercher un thème pour cette année. Je me suis simplement donné comme consigné de rester à 100% dans le surnaturel et de bannir tous thriller et autres méfaits causés par un antagoniste humain – quoique The House of the Dead et son côté SF peut être vu comme une entorse au règlement. Comprenant moi-même la futilité de la chose, j’ai changé mon fusil d’épaule vers les derniers jours pour retourner aux racines de mon concept, me concentrant sur la fête de Samhain. Vu qu’il était trop tard pour en faire trop, je me suis dis que taper fort serait préférable, en sélectionnant le Trick ‘r Treat de Michael Dougherty. Mal m’en a prit, car en survendant la chose sur Facebook, un Internaute m’aura percé un nouveau trou de balle de façon mesquine. Mon tort ? D’avoir encensé un peu trop ce film qui n’en mériterait pas tant, et d’avoir été en désaccord avec lui concernant Tales of Halloween qu’il jugeait supérieur.
Ben… Va chier connard, tu as des goûts de merde. Voilà. Au moins les copains auront été sympa de partager l’article, m’amenant d’autres lecteurs, mais lorsque la deuxième remarque est arrivée, je me suis posé bien des questions: s’attirer la colère des autres quand vous avez défoncé un film qu’ils aiment, ça se comprend, mais entendre dire qu’on a tort de déclarer qu’un film est bon (par des gens trouvant que l’œuvre est “pas mal” en plus), ça donne juste envie de tout plaquer. M’enfin bon, cela fait si longtemps que mes textes n’ont pas suscité la moindre réaction que je devrais m’en réjouir. Et puis cet Halloween 2019 était plutôt sympa: l’habituel épisode de Best of the Worst par RLM, les jolies dessins de Brandon J. Santiago sur Erma (la plus mignonne des fantômettes), ou encore les nouvelles canettes de Fanta Orange / Citron avec leurs dessins de fruits hantés. Et bien sûr la série Creepshow, si cheap et limitée qu’elle rappelle beaucoup son ancêtre Tales From the Darkside. Félicitation pour la validation de seconde saison les gars.
Certes ça ne vole pas haut, mais vu que cette année je n’ai rien pu organiser, ni soirée, ni balade, je me contente de ce que j’ai. Du coup, un grand merci au petit Sam et ses sucettes coupe-gorges, à James Hong et ses zombies servant de lie de vin, à la magnifique Vampirella qui remonte un peu les bretelles (de soutien gorge) à cette bimbo de Buffy, aux bonbons faussement toxiques mais véritablement brûle-langue, à Larry Cohen et Michael Moriarty pour nous faire rire et casser du nosferatu bourgeois, et Acid Sid pour faire de même avec la jeunesse dorée des États-Unis d’Amérique en écoutant Anthrax. Et vive les crêpes ! Hormis la mort de Robert Forster qui a un peu plombée l’ambiance, cette édition 2019 d’Halloween fut plutôt agréable. Discrète, sans grand remue méninge et passant aussi vite qu’elle est venue, mais plaisante comme toutes ces traditions imbéciles mais inoffensives auxquelles on aime se livrer malgré l’âge et la raison. Cela dit j’espère quand même que ça sera mieux la prochaine fois, surtout que je dois encore parler de Trick ‘r Treat: Day of the Dead !
PRÉCÉDEMMENT
ROAD TO HALLOWEEN I & II
ROAD TO HALLOWEEN III
ROAD TO HALLOWEEN IV
ROAD TO HALLOWEEN V
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