L’une de mes résolutions pré-2017 (c’est-à-dire décidées courant Décembre dernier), c’est d’explorer totalement ma bibliothèque avant de racheter quoi que ce soit d’autre. Car, un peu comme pour les films qui s’accumulent à force de visions aléatoires selon le temps et l’envie, je dispose d’un grand nombre de bouquins et de bandes-dessinées qui attendent d’être lus. Et comme un livre met plus de temps à être parcouru qu’un film, ça s’entasse, ça prend la poussière, et je me dit toujours “dès que j’ai du temps je m’y mets”, ce que je ne fais naturellement jamais sans que cela ne m’empêche d’acheter d’autres ouvrages dès qu’ils me font de l’œil. Il y a un terme japonais pour ça d’ailleurs, on dit Tsundoku – hop, on mourra moins con cette année !
Et alors que ...
Category Littérature
Flights of Fear
Rug
(1994)
Graham Masterton (à ne pas confondre avec Matheson, comme je le faisais plus jeune), est un romancier britannique spécialisé dans l’horreur et le sexe sale à qui l’on doit tout un tas de récits mélangeant gore, pornographie et mysticisme. On lui doit notamment la saga du Manitou et, s’il n’a jamais eu la qualité d’un James Herbert, reste un auteur important pour le genre. Encore publié en France de nos jours dans diverses éditions, il n’a toutefois plus autant d’exposition qu’à l’époque de la collection Pocket Terreur, et c’est bien dommage. C’est en 1994 qu’il écrit Rug (littéralement tapis ou carpette, chez nous titré Le Loup pour faire un poil plus sérieux – que personne ne boude, les deux fonctionnent très bien au regard de l’intrigue), une no...
Lire...
Le Bel Effet Gore
Rêves de Sang
(1987)
A l’opposé extrême de la collection Kid Pocket, dans laquelle on pouvait trouver Minuit, Heure de l’Horreur d’où provient Cemetery Road, il exista un temps la collection Gore, chez Fleuve Noir. Il me parait absolument inutile de m’appesantir là-dessus étant donné que j’ai déjà chroniqué plusieurs livres de la série et que David Didelot, créateur de Vidéotopsie, a écrit le bouquin définitif sur le sujet encore tout récemment. Toutefois il me paraissait logique de passer d’un genre à un autre, et après la littérature pour la Jeunesse, intéressons-nous à la littérature pour adultes avertis...
Lire...Still More Tales For the Midnight Hour
Cemetery Road
(1989)
Une chose que je n’ai étrangement jamais évoquée depuis le temps que je tiens L’Imaginarium, c’est à quel point j’aime le format court, qu’il s’agisse de films à sketches comme Creepshow ou les anthologies de la Amicus, les séries télés à la Tales From the Crypt et The Twilight Zone, ou les recueils de nouvelles chez les écrivains. L’une des raisons est l’absence de temps mort dû au format limité qui oblige l’auteur à aller droit au but. A priori cela n’est pas nécessairement bon pour une histoire car on ne peut alors prendre le temps de développer les personnages, évoquer des faits antérieurs pouvant avoir leur importance, multiplier les lieux ou les protagonistes pour donner plus d’ampleur à l’intrigue, etc...
Lire...Enfin reçu après tant d’années, l’imposant livre de photographies de Bernard Rousseau, accompagnateur régulier des sorties Steampunk parisiennes. Du moins à l’époque. Après avoir vu ces images à travers mon ordinateur depuis si longtemps, il faut avouer que le résultat présenté ici paraît bien plus grandiose, bien plus imposant. C’est quelque chose dont on perd un peu conscience, je crois, ce à quoi ressemble vraiment une photo de bonne qualité sur un support physique. Avec Uchronie, l’artiste mélange ici divers sessions tournant autour des mêmes thèmes et univers (et personnes, car chacun s’étant rencontré à un moment ou à un autre), ainsi que divers styles puisque s’y retrouvent autant des photos “mises en scène” dans un décors véritable, que derrière un fond vert modifi...
Lire...Commandé en début de semaine, reçu aujourd’hui même, autant dire que je n’ai même pas eu le temps d’attendre. Médusa Fanzine s’est retrouvé dans ma boite au lettre et le moins que je puisse dire c’est qu’il s’en est fallu de peu pour qu’il rejoigne ensuite la poubelle. Pourquoi ? En bien visez la taille du machin ! On ne dirait plus un fanzine mais le catalogue printemps-été de Maison du Monde ! Sans déconner, j’ai mesuré et on tape dans le 1,2 cm d’épaisseur. Je savais que l’objet serait impressionnant, on avait été prévenu, mais je ne m’attendais pas à ça.
On peut tout à fait s’imaginer que le pavé a été prévu ainsi par son créateur en raison de la pause annuelle à venir, et ceux qui lisent lentement auront peut-être de quoi tenir jusqu’au prochain numéro.
Le petit cadeau inattendu du jour, c’est cet extrait du prochain livre de David Didelot (le fanzine Vidéotopsie et Gore: Dissection d’une Collection, en plus de pleins de bonus DVDs Bis) sur le cinéaste Bruno Mattei. Il me l’avait promis mais, avec le temps, cela m’était un peu passé au-dessus: figure donc dans l’ouvrage une improbable citation de votre serviteur concernant le film The Tomb (alias La Tomba, alias La Tombe, de 2004).
Car c’est par pur hasard, sur Facebook, que j’évoquais la différence entre la version italienne et celle conçue pour le marché international. Une découverte que j’avais faite en 2013 lorsque je faisais mes « devoirs » d’anglais via Rêves et Cauchemars, pour un article qui n’a finalement pas vu le jour...
Lire...LE RAMPANT NOCTURNE
1.
La chose erre dans la nuit. Minuscule, informe, rampante au plus près du sol crasseux. Une petite tâche sombre invisible parmi les multiples immondices recouvrant le trottoir, se mouvant avec peine. Elle est aveugle et dépourvue de pattes, ou bien d’ailes, et son corps accroche sur la surface du sol au lieu de glisser, la faute à leur consistance incompatible. Elle devrait filer avec aisance comme une goutte d’eau sur une surface polie, mais au lieu de ça elle se colle, et s’étiole, et perd des morceaux d’elle-même en chemin. Dans ce monde, la chose ressemble à un petit morceau de bitume fondu, laissant une trainée dégoûtante derrière elle, se déformant sans cesse et n’arrivant jamais à se retrouver totalement…
L’air frais d’hivers l’aide cependan...
Lire...Et comme pour beaucoup, c’est la réception du grand Vidéotopsie et de son petit message personnalisé. Merci à David pour l’envoi rapide !
Je prévois la lecture pour ce week-end, mais déjà entre le format, plus grand que dans mes souvenirs, les pages glacées et l’épaisseur franchement impressionnante, j’ai plus l’impression d’avoir un véritable bouquin entre les mains qu’autre chose. Mais où vais-je trouver le temps de lire tout ça bon dieu ?!!
L’avantage dans mon cas c’est que je peux déjà sauter 5 pages, mon travail pour ce numéro s’étirant peut-être plus que de raison...
Lire...Alors que je suis terriblement en retard sur mes chroniques, dont Mad Max: Fury Road pour ne pas le nommer, j’ai tenté pour je ne sais quelle raison de repartager un vieux texte de 2007. Une des nouvelles réalisée pour le projet d’écriture Les Chroniques d’Ombre, lorsque je préparais une sorte d’énorme univers partagé concernant de nombreux personnages fictifs issus de la culture Horrifique ou tout simplement de Genre. Je n’en reparle pas ici car il y a déjà plusieurs articles d’époque sur ce blog et je voulais en fait tout simplement remercier les quelques lecteurs qui ont osé s’y aventurer.
Prendre un Enfant par la Main est l’un des rares textes à avoir été publié dans ce temps là et, jusqu’ici, je n’ai jamais eu le moindre avis dessus...
Lire...
Commentaires récents