C’est avec la présence de notre adorable Sara, à Rouen, que nous avons passé une petite soirée vidéo, prélude à de nouveaux rendez-vous. Le prochain se déroulera la semaine prochaine, avec une sélection de trois films, mais pour celle-ci ce fut un seul et unique film coup de poing qui fut visionné. Le bien nommé Cannibal Holocaust. La soirée en elle-même aura été remise au lendemain dans le courant de la journée, suite à plusieurs heures de route assez fatigante. Au programme, un réveil agréable avec petit déjeuner fourni (merci Sara !), puis petites courses en prévision de la séance: pizza chorizo sur les genoux, mousses au chocolat en désert, le tout devant la télévision.
Cannibal Holocaust, le chef d’œuvre de Ruggero Deodato (et son second film de cannibale après Dernier Monde Cannibale), souffre encore aujourd’hui d’une réputation de snuff movie. Réhabilitons: non, les personnes tuées dans le film ne sont pas mortes pour de vrai, il ne s’agit que de cinéma ! En revanche, les animaux ont véritablement été massacré et ces images sont absolument insoutenables (sauf pour les pervers). De même, les quelques images de guerres civiles africaines diffusées sont de véritables reportages où les exécutions où réellement eu lieu.
La scène de l’empalement aura évidemment fait parler d’elle et Deodato aura fait quelques jours de prisons car on pensait qu’une indigène avec réellement été mise à mort. C’est dans son dos que les producteurs auraient rajoutés les scènes de massacres d’animaux afin de donner un impact plus grand au film qui n’en avait franchement pas besoin. Grosse critique des médias qui veulent diffuser des images sans cesse plus choc, Cannibal Holocaust est également le précurseur du Projet Blair Witch (caméra épaule dans la forêt, final complètement hystérique filmé par les protagonistes avant leur mort), mais en bien mieux réalisé. Avec ses faux problèmes de tournages (pellicules abîmes, diaphragme obstrué), Deodato renforce l’impression de réalisme et créé un véritable malaise. L’année d’après, Umberto Lenzi surf sur la vague et réalise le vulgaire Cannibal Ferox. La vague des cannibales italiens est née.
La semaine prochaine, la soirée sera bien moins mouvementé et bien plus rigolote. En attendant, nous remercions Sara de nous avoir héberger et on espère qu’elle aura été contente de revoir ce film qui l’avait tant intrigué.
Courage pour ton ordi et à la semaine prochaine !
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