Le Bras Armé de Wang Yu (Master of the Flying Guillotine, 1976)

 

LE BRAS ARMÉ DE WANG YU

The One-Armed Boxer vs. The Flying Guillotine

(Hong Kong, 1976)

 

 

Réalisation: Jimmy Wang Yu
Scénario: Jimmy Wang Yu
Musique: Frankie Chan 
Avec: Jimmy Wang Yu, Kam Kong, Doris Lung, Lung Fong, Lung Fei

 

 

Shen Fung est un adepte de la Guillotine Volante, une arme dont se servent les membres d’un clan d’assassin. Il a pour ordre de tuer tous les rebelles ayant fuit ce clan. Il apprend alors le décés de deux de ses disciples par l’un de ces rebelles: un manchot adepte des arts-martiaux. Énervé il crie très for et décapite une poule !), il profite d’un tournoi pour le traquer avec ses assassins aux spécialités différentes…

 

 

Lorsque le méchant s’énerve au début de l’histoire, on le voit décapiter une poule. Décapitation qui s’avère réelle, et on ne peut que regretter ce geste de violence gratuite odieux. A part ce moment “snuff” (déjà utilisé dans d’autres film, voir Cannibal Ferox par exemple), le film est maladroit, mal joué (voir le manchot dans son école, où il surveille ses élèves pendant leur entrainement mais délaisse un pauvre boxeur pas très doué avec son punching-ball) et… original dans les nombreux combats du film, dont certains surprendront par leurs retournements de situation. Sauf pour ceux du héros manchot, tuant tous ses ennemis avec son “super-coup-de-poing-qui-tue” à chaque fois. Le gore va de bon train (les décapités mais aussi quelques brûlures et beaucoup de geysers de sang, notamment dans le combat final où les haches volantes volent dans tous les sens). Les bruitages sont plus qu’exagérés, ainsi que les cris des personnages pendant certains combat (genre “Oyooo !“). Et comment ne pas rire face aux postures incessantes utilisées par les combattants (y en a même un qui se cure le nez). Quand au méchant, il possède une grande croix gammée sur ses fringues (en fait un Svatika, mais c’est un méchant, donc bon…).

 

 

LA SCÈNE: Celle où le manchot se combat contre un adversaire n’utilisant que ses pieds. Il le bat dans une cabane piégée où le sol est recouvert d’une plaque métallique chauffée à blanc. L’adversaire du manchot étant toujours pieds nus, il se fait brûler progressivement, alors que le héros (en chaussures) reste insensible. A l’issu du combat, celui-ci cours se jeter les pieds dans un seau d’eau. “Ça brûle“, dit-il sans émotion particulière. Mais trois autres combats peuvent prendre la place de celui-là: le combat final, le combat entre un type qui ne ressent aucune douleur et un autre, celui de la seule fille de l’histoire, se battant contre un homme bougeant comme un singe qu’elle déshabille progressivement avec ses ongles.

Il s’agit là de la suite d’un autre film de Wang Yu, réalisé en 1971: The One-Armed Boxer.

 

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