Home Sweet Home, les maisons hantées de la littérature au cinéma

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Des planchers qui craquent comme des pleurs, des robinets crachant ce qu’il reste du sang des morts, des murs fissurés dont les cicatrices ne rêvent que de s’étendre jusqu’à vous, un ciel perpétuellement noir comme second plafond, la grille rouillée du portail dressée pour empaler les anges. C’est portes ouvertes au quartier des maisons hantées, et Home Sweet Home vous propose de revivre la crise immobilière de l’épouvante, de la cave au grenier, déménageant des antiques manoirs mal éclairés d’Edgar Allan Poe et consorts pour s’installer dans les antres décatis de la saga Poltergeist ou dans les productions Blumhouse aux fantômes tout neufs. Essuyez vos pieds sur le paillasson, pendez votre veste au porte-manteau, mais ne fermez surtout pas la porte ; elle le fera d’elle-même.

 

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Enfin disponible depuis le courant de ce mois de juin, l’ouvrage Home Sweet Home de Thierry Augé (By the Sword) est toujours disponible pour les retardataires et les intéressés. Ayant planché sur d’autres projets durant les précommandes et n’ayant pas encore eu le temps d’attaquer la chose, permettez-moi juste de représenter succinctement les choses: avec 178 pages en couleur et grand format, l’ouvrage explore le thème de la maison hantée avec plus de 300 films répertoriés sur une trentaine de chapitres. L’auteur invite au passage la petite bande déjà croisée dans les pages de Black Lagoon Fanzine, avec Jérôme Ballay qui décrypte la fausse franchise italienne La Casa, Rigs Mordo, ancien gardien de la Toxic Crypt qui gère la maquette, un dossier House et quelques chroniques supplémentaires (The Changeling et le chinois Bless This House), l’imprésentable David Didelot, qui revient sur la saga Amityville depuis son hommage d’il y a quelques années dans Vidéotopsie et nous parle des Sinister, et moi-même le temps d’une petite rétrospective sur la saga Ju-On. Le Fanzinophile Laurent Faiella s’est également occupé des révisions et corrections nécessaires.

24 euros plus frais de port, avec possibilité de réglement en chèque ou via Paypal, sur le site de La Séance à Roggy ou par adresse mail (roggy747@yahoo.fr). Quelques copies ont également été déposées à la boutique Metaluna Store, à Paris. Laissez-vous tenter, car pour avoir le bouquin entre les mains je vous assure que la qualité est là et le tour d’horizon très complet !

 

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One comment to Home Sweet Home, les maisons hantées de la littérature au cinéma

  • Fabien Fabien  says:

    Coucou Adrien
    Ahlala je devrais laisser des messages plus souvent ! Mais je t’oublie pas !
    Ce bouquin est aussi dispo à Lille à la librairie Crowfunfing. Librairie tenu par un passionné !
    Je vais l’acheter c’est prévu. j’adore les maisons hantées mais pour y vivre ou visiter c’est sans moi.. ahah
    je n’entends que du bien de ce livre. Et en sachant que ce très cher David Didelot y a participé, ça ne peut etre que bien.

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