Il ne parlera qu’aux zédeux et aux amateurs de shot on video, mais Randal Malone était une figure très reconnaissable dans son (petit) milieu. Un bonhomme haut en couleur et semblant plus venir d’un cabaret burlesque que de l’industrie du cinéma, lui-même ayant avoué préférer le vieil Hollywood d’autrefois à celui de son temps. Artiste homosexuel à une époque où ce n’était pas vraiment bien vu, il joua souvent de son look et de maniérisme pour se faire remarquer et divertir son public, et selon la légende se serait Vincent Price lui-même qui l’aurait aider à développer ce style effectivement très théâtral. Cela l’aida d’ailleurs très tôt dans sa carrière, puisque à peine celle-ci démarra au milieu des années 90 qu’il fut repéré par un chasseur de têtes de la télé américaine...
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N’en déplaise à son créateur, Jean-Pierre Putters, Mad Movies est pratiquement une institution pour ceux qui s’intéressent au fantastique, à la science-fiction ou au cinéma Bis, et ce n’est sans doute pas s’avancer que de dire que tout ce petit monde fut à un moment ou à un autre un lecteur régulier de la revue. En cinquante ans d’existence celle-ci est passée par différentes formules et a connue plusieurs équipes de rédaction différentes, au point que l’on pourra juger de l’âge ou des goûts d’un fan selon la période à laquelle il se réfère. Personnellement cela fait plus de quinze ans que je n’ai pas ouvert les pages du magazine, la faute à d’embarassantes raisons budgétaires et de vie de couple...
Lire...Frontier Martial-Arts Wrestling
“Biomonster” DNA
“バイオモンスタ” – DNA
“Biomonster” DNA, c’est avant tout l’histoire d’un jobber qui n’a jamais réussi à faire décoller sa carrière. Catcheur au physique prometteur, GOSAKU (tout en majuscules) se fit critiquer par les fans comme par ses pairs dès son entrée dans la FMW (Frontier Martial-Arts Wrestling), une promotion spécialisée dans le deathmatch dont il s’autoproclamait roi. Il lutta ainsi sous différentes identités sans pour autant trouver ses marques, devenant tour à tour Gosaku Goshogawara, Undertaker GOSAKU, et surtout un lutteur transexuel se retrouvant coincé en low-card dans la division féminine de la compagnie...
Lire...Des planchers qui craquent comme des pleurs, des robinets crachant ce qu’il reste du sang des morts, des murs fissurés dont les cicatrices ne rêvent que de s’étendre jusqu’à vous, un ciel perpétuellement noir comme second plafond, la grille rouillée du portail dressée pour empaler les anges. C’est portes ouvertes au quartier des maisons hantées, et Home Sweet Home vous propose de revivre la crise immobilière de l’épouvante, de la cave au grenier, déménageant des antiques manoirs mal éclairés d’Edgar Allan Poe et consorts pour s’installer dans les antres décatis de la saga Poltergeist ou dans les productions Blumhouse aux fantômes tout neufs. Essuyez vos pieds sur le paillasson, pendez votre veste au porte-manteau, mais ne fermez surtout pas la porte ; elle ...
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Le mois dernier j’annonçais avoir enterré l’affaire, faute d’aide pour mettre en forme les choses et parce que je m’étais rendu compte que si personne ne prend la peine de lire mes articles ici, ce n’est certainement pas pour télécharger un PDF entier et le consulter du début à la fin. Malgré tout quelques commentaires encourageants m’ont poussé à improviser une sorte de brouillon – très moche, je préviens d’avance – de ce que j’avais en tête. Un faux numéro 0 très court servant juste à poser les bases afin de voir un peu à quoi ressemblerait le résultat. Après quelques jours de tatônnement à tous les niveaux, voici donc ce prototype qui ne me convainc pas vraiment et semble avoir été fait par un ado de 14 ans sur un vieux Windows 98.
La sélection n’est pas sp...
Lire...Si j’avais des followers, ils me demanderaient sans doute “alors ce webzine, t’en es où ?”. Une bonne chose que je n’en n’ai presque pas car ce dernier projet a fini à la poubelle faute de pouvoir se concrétiser. J’y travaillais depuis un peu plus d’un an, avec assez de contenu de prêt pour que j’annonce son existence l’an dernier dans l’espoir que cela force un peu les choses, mais hélas. Comme je le disais alors la rédaction n’était pas un problème, mais les compétences techniques me manquent et ce n’est pas faute d’avoir couru après des gens pour obtenir de l’aide...
Lire...Juste un petit aperçu du prochain livre de Thierry Augé, collègue de blog et de fanzine, copain de convention et déjà auteur du très sympa By the Sword – Chronique de l’Heroic Fantasy au Cinéma. Son titre, Home Sweet Home – Les Maisons Hantées, de la Littérature au Cinéma, a le mérite d’être très clair, et on peut déjà avoir un aperçu de la couverture à venir sur cette bannière. Sur Facebook le responsable a précisé qu’il lui reste encore quelques petites choses à finir avant que tout soit prêt, mais pas de doutes que nous auront bientôt des nouvelles pour les précommandes. En attendant vous pouvez surveiller son site ou vous pencher sur son précédent ouvrage, que je me sens obligé de rappeler aux mémoires vu que les éditeurs Sidonis Calysta et Pulse Vidéo ...
Lire...Dracula
(1958)
Après The Curse of Frankenstein, Terence Fisher réuni Peter Cushing et Christopher Lee pour une nouvelle adaptation de Dracula, qu’il veut dans la même veine (héhé). Le scénario est d’ailleurs toujours signé Jimmy Sangster, qui travailla aussi sur la seconde aventure du savant fou à la même époque puis enchaina l’année suivante avec La Momie. Pour faire table rase du passé, l’équipe décide encore une fois de dépoussiérer le mythe à tous les niveaux, transformant tant l’histoire originale que le mythe du vampire lui-même...
Lire...Island of Terror
(1966)
Terence Fisher et Peter Cushing se réunissent une nouvelle fois, mais pas pour la Hammer. Island of Terror fut produit par l’obscure Planet Productions, qui ne réalisa que quatre films avant de disparaître, avec l’aide du psychotronique Richard Gordon à qui l’on doit quelques perles délirantes (Fiend Without a Face, Inseminoïd, La Tour du Diable). Sans surprise le film part un peu dans le n’importe quoi avec sa menace visqueuse et tentaculaire qui évoque tant les créature qu’affrontait régulièrement Doctor Who dans ses premières incarnations que les kaiju eigas de la même époque. D’ailleurs Tokyo est ouvertement évoqué au détour d’un dialogue et l’épilogue nous y amène pour un dernier frisson...
Lire...Nighty Night
(1986)
Conçu par un étudiant durant le grand boom japonais de la vidéo et de l’horreur, Nighty Night (真夜中の悪夢, Cauchemar de Minuit) est une anthologie de quatre contes de durées (et qualités) inégales. C’est aussi une œuvre qui fut extrêment rare et pratiquement considérée perdu puisque sa nature de petit shot-on-video amateur tourné en 8mm la limita a une distibution très limité sur son territoire. Pendant longtemps seule l’image de sa jaquette confirma son existence au reste du monde, et il fallu attendre 2023 pour que quelqu’un mette la main sur une copie bootleg qu’il balança sur la toile...
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