Le Bazar du Bizarre – Valerie on the Stairs

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Ce n’est pas courant, mais nous vendons ces deux articles a priori très différents dans un même lot. Oui, il s’agit bien d’une affiche de film et d’un script qui n’ayant rien a voir avec celui-ci ! Mais tout ça, c’est a cause de la petite histoire. Ah, la petite histoire. Elle prend racine dans les années 30 lorsqu’un riche philanthrope du nom de Highberger acheta une maison qu’il transforma en une sorte d’hôtel sans loyer pour écrivains non publié. A la condition que ceux-ci devaient alors quitter les lieux une fois leur premier ouvrage édité. Bien évidemment, un très grand nombre d’apprenti auteurs ont été logé à la Highberger House, la plupart y laissant sur place leurs manuscrits. A la fin des années 2000, Rob Hanisey, un jeune artiste comme tant d’autre y tenta sa chance: il fut aussitôt assaillit des visions d”un fantôme. Une très belle femme se nommant Valérie et le suppliant de la délivrer de “lui”. Un monstre. En enquêtant, l’écrivain en herbe fini par découvrir parmi ses colocataires deux éléments très troublant. Ces deux objets.

 

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Le script, Valerie on the Stairs, est un scénario signé par trois résidents: Everett Neely, Patricia Dunbar et Bruce Sweetland. Il y raconte comment une très belle femme, Valérie, se retrouve prisonnière d’une bête qui, en une version tragique de La Belle et la Bête, ne parvient a lui témoigner son amour et fini par rejeter sa frustration sur d’autres femmes qu’il dévore. La Bête, qui apparaissait également tel un fantôme dans la maison selon Hanisey, partageait une ressemblance très étrange avec la créature du film The Beast From Beneath. Un vieux films d’horreur de série B dapté d’un livre de Neal Everest. Un pseudonyme derrière lequel se cache en fait Everett Neely, l’un des auteurs de Valerie on the Stairs. Celui-ci déclara un jour la phrase suivante: “Highberger House est remplie des rêves ratés d’imaginations pourries”. Il ne pouvait pas savoir à quel point il avait raison, ni à quel point les créations des différents auteurs finirent par donner un certain pouvoir au bâtiment.

 

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Valérie et la Bête prirent véritablement vie, prisonniers l’un comme l’autre de leurs rôles et de la maison. Incapable de pouvoir supporter leur amour, ni de pouvoir s’échapper, ils finirent par prendre la décision de se rebeller contre leurs auteurs… Everett Neely, Patricia Dunbar et Bruce Sweetland furent ainsi tués par leurs propres personnages, bien que la police considéra Rob Hanisey comme le suspect principal. On ne trouvera toutefois aucune trace de lui, pas plus que de Valérie ou de la Bête. En lisant les pages du script, on peut apercevoir son nom: Rob n’était qu’un personnage ayant lui aussi prit forme, et dont le rôle était de libérer la jeune femme de la créature. Contrairement a ses paires, il n’en avait même pas conscience, et lorsque la Bête supprima leurs créateurs, il cessa d’exister à son tours…

 

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Pour conclure sur une note moins sombre, remarquez le nom du réalisateur dans les crédits en bas de l’affiche. Alan Smithee est en fait un pseudonyme utilisé par un réalisateur lorsqu’il ne désire pas que son véritable nom soit associé à l’œuvre. Everett Neely considérait son livre comme une erreur et le film comme un véritable navet. Visiblement, il ne devait pas être le seul… Libre a vous maintenant de vous approprier ces morceaux de rêves et, peut-être, de faire revivre Rob, Valérie et la Bête…

 

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Source: Masters of Horror (2.08 – “Valerie on the Stairs”)
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