Monthly Archives janvier 2021

Project Shadowchaser (1992)

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Project Shadowchaser

(1992)

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Le nom de John Eyres ne sera familier qu’à ceux qui ont connu l’époque des chaines câblées ou des vidéoclubs, en plein dans les années 90. Il fut producteur d’une poignée séries B typées science-fiction (Dark Planet, Spoiler, Timelock) parmi lesquels il faut compter le décevant Xtro II, qui se contente de copier Alien plutôt que de faire dans l’horreur onirique comme son cauchemardesque prédécesseur. Il faut dire que le bonhomme n’est pas vraiment réputé pour sa créativité, ses œuvres piochant généralement à droite et à gauche pour reproduire sans gros budget ce que l’on a déjà vu en mieux ailleurs...

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A Lamb in Despair (1999)

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A Lamb in Despair

(1999)

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La Chine aime ses monstres au moins autant que les États-Unis, et avant la rétrocession son cinéma se faisait un plaisir de s’en inspirer à travers des films portant la classification de category III. Des films racoleurs qui amplifiaient et déformaient les faits, ne s’embarrassant que très rarement de réalisme et ne cherchant jamais à retranscrire la vérité. Avec les succès consécutifs de Dr. Lamb et Untold Story, les deux meilleurs représentants du genre, c’est tout un tas de faits divers sanglants qui furent exploité à tort et à travers, chacun cherchant à faire son pain sur cette mode, et le phénomène se poursuivit jusqu’aux années 2000 avant de s’éteindre progressivement. L’une des icônes du genre, Anthony Wong, déclara en 2017 qu...

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The Brain (1988)

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The Brain

(1988)

– Look, its tail is growing.
– Spinal cord, Verna. It’s a brain, not an animal.

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Par l’équipe responsable des pas très fins Alien Warrior et Bloody Birthday, j’ai nommé le scénariste Barry Pearson et le cinéaste Ed Hunt, voici venir The Brain, une grosse série B en caoutchouc qui, comme son titre l’indique, traite d’un gros cerveau. De la matière grise extraterrestre et carnivore qui dévore ses proies autant qu’elle les asservie à l’aide de ses ondes mentales surpuissantes. De la pure science-fiction grossière des années 50 qui a priori n’est pas sans évoquer certaines références en la matière comme The Brain From Planet Arous et Donovan’s Brain...

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Ultra Q: The Movie – Legend of the Stars (1990)

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Ultra Q: The Movie

Legend of the Stars

(1990)

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Il sera difficile d’expliquer à un occidental l’importance de la série Ultra Q, mais on pourra résumer en disant que sans elle, l’icône populaire qu’est Ultraman n’aurait sans doute jamais vu le jour. Ce super-héros capable de grandir à volonté est probablement le plus grand représentant du tokusatsu à lui seul, en tout cas à la petite lucarne, et est au moins autant responsable que le lézard atomique de l’importance qu’ont les monstres géants au Japon...

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Pin-Up – Daphne Blake (Scooby-Doo #8, 1996)

Lost (and found) in the 5th Dimension

Épisode 26

Pin-Up

DAPHNE BLAKE

Scooby-Doo #8 (1996)

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Aaaah, Daphne Blake ! Sans doute l’un des plus vieux coup de foudre de petits garçons, puisque cela fait maintenant des décennies que la jolie rousse roule des hanches à travers la longue série des Scooby-Doo. Les animateurs et les scénaristes le savent bien et c’est sans doute pour cette raison qu’elle déambule souvent dans des tenues affriolantes au fil des aventures: bikini, lingerie et même costume de danseuse du ventre, puisque après tout Hanna-Barbera était aussi responsable de la version dessin animée de Jinny de mes Rêves en son temps. Citons pour la forme ces épisodes des Treize Fantômes de Scooby-Doo, de Quoi d’neuf Scooby-Doo ? et du tout récent Scooby-Doo et Compagn...

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Bloody New Year (1987)

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Bloody New Year

(1987)

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Quand Norman J. Warren, le sympathique réalisateur d’Inseminoid et Satan’s Slave se lance dans la production de Bloody New Year, il ne s’attend certainement pas à ce qu’il s’agisse de son dernier film. Ce qui devait être un simple nouveau projet va se transformer en véritable cauchemar pour lui au point qu’il démissionnera après le tournage, incapable d’en supporter d’avantage. La faute avant tout aux producteurs contre lesquels il dû lutter du début à la fin, les bonhommes n’étant pas des fans du genre horrifique comme lui. Ce qui s’avère problématique quand toute l’idée est ici justement de rendre hommage aux séries B des années 50...

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