Cet article a été écrit pour le site Toxic Crypt
Édito Mai 2015
Depuis de nombreux mois, la Toxic Crypt accueille en son sein différentes personnalités pour réaliser l’éditorial. Une manière évidente de réunir tout le monde sous la même bannière, de partager et de laisser s’exprimer. Tout ceci au nom de cette passion qui nous anime, celle des films Bis, de l’Horreur, de la Science-Fiction, du Fantastique, bref. De “ce” genre multiple, protéiforme et multimédia qui relève de notre intérêt commun.
Quand je vois l’aisance avec laquelle mes illustres prédécesseurs sont parvenus à livrer leurs articles les mois précédents, je me suis longuement demandé si j’allais être à la hauteur. Et puis tout simplement, je me suis longuement demandé de quoi j’allais bien pouvoir parler. Donnez-moi un film, un livre, un dessin animé, une bande-dessinée, ou même un vidéo-clip, et je peux développer mon sentiment et mes analyses sur des pages et des pages. Donnez-moi le champ libre pour dire ce que je veux à propos de n’importe quoi, et je ne sais même pas par où commencer.
La dernière fois, c’était lorsque j’étais au collège, en 3ème, pour cet ultime devoir de rédaction en cours de français. Sujet libre, disait la prof. Une copie double minimum. Croyez-le ou non, me retrouvant sans la moindre idée la veille au soir, j’ai décidé d’improviser et cela à donné une chronique du film Orca, de Michael Anderson. Un clone des Dents de la Mer datant de 1977 et qui, en fait, tient plus de la relecture moderne et inversée de Moby Dick. Un film que j’affectionne en fait, et dont j’ai témoigné tout mon amour à travers un texte qui, j’imagine, devait être bien brouillon, mal foutu et très succinct. Le résultat fut une très bonne note ainsi qu’un gros doute de la part de mon enseignante, qui m’avait carrément prit à part à la fin des cours pour me demander si j’avais bien écrit cet article ou si je l’avais fait faire par un de mes parents…
C’était ma première expérience avec le concept de partage de passion. La première fois que j’écrivais pour parler d’un film et expliquer, avec mes mots, ce qui me venait à l’évocation de cette oeuvre. Pour une raison qui m’échappe, je n’ai pas continué après coup, quand bien même l’expérience fut plaisante.
Et si je vous parle de tout cela, ce n’est pas pour faire du remplissage ou jouer sur la carte de la nostalgie, mais bien pour introduire le sujet de cet édito: la Passion dévorante qui nous anime. Combien de temps peut-elle durer, jusqu’où peut-on aller pour elle, se fixe t-on une limite naturellement ou doit-on laisser les autres, notre entourage, le faire pour nous… ?
Lorsque Rigs Mordo m’a annoncé que mon article serait pour ce mois de Mai 2015, et après avoir cherché à quoi je pourrais faire allusion, j’ai fini par réaliser une chose: cela va faire 14 ans maintenant que j’écris à propos du Fantastique et de l’Horreur. A propos “du” genre. J’ai conscience que pour beaucoup de vieux briscards ce n’est probablement pas grand chose, surtout s’ils sont née bien avant moi, mais là n’est pas le sujet. Non, le fait est que depuis Mai 2002, je n’ai de cesse d’écrire des kilomètres de lignes de texte à propos de films de vampires, de loup-garous, de morts-vivants, de cannibales tropicaux et de déserts post-apocalyptiques. Je n’ai jamais snobé un média, passant aussi bien du cinéma à la littérature, de la bande-dessinée franco-belge aux comics et aux mangas, des films d’animation aux séries télés et en passant par les jeux vidéos. J’en ai vidé des stylos billes et des cartouches de stylos plumes, je suis même venu à bout de quelques rubans encreur de machines à écrire en fin de vie et, naturellement, l’ordinateur est devenu un outil sur lequel je passe un temps incroyable.
Alors certes, la qualité de mes textes est toute relative, j’ai même envie de dire que l’on passe du très mauvais au tout juste passable avec peut-être, si le cœur vous en dit, deux ou trois morceaux qui pourraient être considérés comme “pas mal”. Là encore le sujet n’est pas là. Le fait est que depuis plus d’une décade, ma propre passion semble être toujours là, invulnérable aux épreuves et au temps. Il y a eu des hauts et des bas, beaucoup de bas même, des moments extrêmement difficiles, des remises en causes, des pertes diverses et variées (bref, en 13 ans il y a eu la Vie, ni plus ni moins) et avec tout ça des milliers de raisons qui auraient pu me pousser à laisser tomber. Et des pauses, il y en a eu. Parfois très courtes, souvent très longues. Et pourtant, continuellement, je suis revenu aux chroniques avec toujours le même objectif un peu naïf et étrange: partager. Expliquer. Dire ce que je ressens, en bien ou en mal, tâcher d’analyser et de décrypter les œuvres sur lesquelles je m’attarde, qu’elles soient universellement reconnues, ou terriblement obscures.
Je n’ai pas vraiment de recule sur les choses, je ne peux pas expliquer pourquoi je me sens ainsi poussé par le désire de faire des articles à propos de ce genre qui s’est insinué en moi depuis ma plus tendre enfance (véridique, mais c’est une toute autre histoire). A vrai dire, je ne sais même pas si c’est quelque chose de “bien”. Pourtant je sais une chose: ce n’est pas prêt de s’arrêter. Oh je peux avoir la flemme, je peux être préoccupé par diverses histoires, je peux tomber amoureux du jour au lendemain et ainsi me découvrir tout un tas de priorités, mais je sais que je vais écrire, encore et toujours. Que je vais chroniquer, commenter, échanger avec quelques Bisseux de passage. Parce que cette passion sera toujours là quoiqu’il arrive, même lorsque je crois la voir s’étioler au fil du temps.
Car oui, parfois, on se demande à quoi bon. Souvent je doute de la nécessité d’un tel passe-temps, je me dis que cela ne sert à rien, que ça ne va pas changer la face du monde et que je devrais m’adonner à des activités différentes. Parfois aussi j’ai l’impression de ne plus trop comprendre le monde qui m’entoure et de ne pas m’y retrouver. Surtout lorsque je ne partage pas l’engouement débordant des masses pour certaines productions qui, chez moi, ne suscitent aucune émotion particulière, si ce n’est un peu de curiosité au grand maximum.
Vous vous doutez bien sûr que j’aborde là l’actualité avec les sorties des nouveaux Star Wars, du prochain Mad Max ou encore des innombrables rejetons de J.R.R. Tolkien. A vrai dire chaque blockbusters semble maintenant devenir un mini-évènement en soit, avec des réactions qui me paraissent disproportionnées: les annonces de nouveaux Avatar par James Cameron, un énième Terminator auquel on ne comprend pas grand chose, le moindre film de super-héros, qui soulève des réactions de la part de beaucoup de personnes,qui n’ont pourtant jamais lu un seul comic-book de leur vie.
Est-ce là aussi de la passion ? Probablement j’imagine. Les avis fusent de toute part, les débats sont parfois agressifs, des gens filment leur réaction devant les bande-annonces. Alors certes, peut-être que je ne me retrouve tout simplement pas dans les œuvres dites mainstream, dans le grand budget, moi qui suis un enfant des vidéos-clubs ayant grandi avec des séries B généralement plus sobres et de moins grandes ampleurs. Ceci dit je n’ai jamais été sélectif et tout ce qui touche au “genre” devrait me parler. En bien ou en mal. Au lieu de cela, je suis tout simplement sans avis et très perplexe.
Alors me vient en tête ce refrain sempiternel du “c’était mieux avant”. Je le dis, vous le dites, tout le monde le dit. En fait, tout le monde l’a déjà dit auparavant. Il y a dix ans. Vingt ans. Trente ans. Chaque génération semble se perdre à un moment et l’exemple qui me vient aussitôt est celui du géant JPP, fondateur de Mad Movies, qui à traité de milliers et de milliers de films de toutes époques jusqu’en ce jour fatidique de 2002 où, après avoir vu le pourtant très bon Blade II de Guillermo Del Toro, s’est senti terriblement dépassé et perdu.
Alors est-ce que le “c’était mieux avant” est la limite même de cette passion ? Pas une fin en soit mais une limite qui nous empêche de prendre du plaisir au-delà d’un certain stade ? Est-ce que mon incompréhension devant les innombrables reboots, les séquelles tardives de films cultes, est signe que la mienne va s’amenuiser et ne retrouver la flamme qu’avec des productions antérieures à 2015 ?
Je ne sais pas, et je ne l’espère pas. Mais je ne suis pas dupe. Oui, c’était mieux avant. C’était mieux avant que l’ère des CGI ne change à jamais la face du cinéma. C’était mieux avant que les mangas soient édités en masse au point que je sois incapable de différencier le moindre titre. C’était mieux avant que le mariage de Spider-Man et Mary Jane ne soit annulé par l’éditeur en chef de Marvel, qui veut garder le personnage “jeune” pour les nouveaux lecteurs. Etc, etc. Tout comme ma passion ne semble pas s’être arrêtée, je ne crois pas non plus que je m’arrêterai de me plaindre et de considérer que l’actualité est décevante et / ou “ultra commerciale” et par conséquent sans intérêt.
Tout n’est qu’affaire de goût, probablement. L’Horreur, le Fantastique, la Science-Fiction, la Fantasy, et leurs nombreux dérivés et sous-courants, cet Imaginaire fantaisiste que nous autres, lecteurs de Toxic Crypt, explorons toujours un peu plus chaque jour, est si vaste que nous ne pouvons peut-être pas tout accepter nous-même. C’est sûrement ce que nous prouvent nos propres chroniques et autres commentaires, en fait.
Peut-être qu’en fait de limite, il s’agit même d’un moteur qui nous pousse à nous tourner vers d’autres époques afin de faire découvrir et partager des perles disparues, des découvertes inattendues, et ainsi transmettre connaissances et engouement. Ce n’est pas une ligne droite qui va d’un point A à un point B, mais plutôt un Ouroboros. Un cercle qui se répète inlassablement tant qu’il y a des gens et des œuvres pour l’alimenter de quelque manière que ce soit.
Et ce site, Toxic Crypt, fait assurément partie de ces sources de “carburant chimérique”, tout comme les fanzines qui y sont si souvent présentés, et les sites, blogs et pages Facebook qui s’y croisent fréquemment dans les liens, les commentaires et les profiles.
On est bien loin de la presse professionnelle, certes, et il a été clairement établit que nous ne seront jamais “reconnu” d’une façon ou d’une autre. Et après ? Ce qui nous anime, finalement, c’est la Passion. Le reste, la notoriété, le succès commercial, ce n’est que très secondaire. Et c’est ainsi que l’on peut dire que Toxic Crypt et tous ses semblables et camarades sont finalement aussi important – si ce n’est plus ! – que les dinosaures que son Mad Movies, L’Écran Fantastique et toute autres plateformes dites sérieuses et légitime.
Ça mes amis, c’est à travers ma passion que je le dis et que je le partage.
Je vous remercie de m’avoir lu, en espérant avoir été à la hauteur du site et de toutes les plumes qui sont passés avant moi, et je vous abandonne maintenant à ce mois de Mai car j’ai un anniversaire à fêter !
Bravo Adrien, quel bel édito ! Oui, je confirme, c’est toujours mieux avant… Avant qu’on vieillisse un peu et qu’on ne capte plus les codes en cours et à la mode. Est-ce un crime de le dire ? Non. On a droit à la nostalgie, et puis voilà… Encore bravo !
Merci énormément pour ce petit message inattendu mais rassurant et agréable !
Cet article fut un grand moment de stress mais, si certaines choses qui s’y trouvent peuvent résonner chez quelques lecteurs, alors j’en suis heureux !
Un édito magnifique qui confirme bel et bien que tous ceux de notre génération (voire même d’autres générations) pensent que le bon vieux temps est hélas révolu. On ne sait pas si c’est nous qui sommes trop nostalgiques d’une époque que l’on juge meilleure qualitativement parlant voire beaucoup plus fun ou le monde qui change en nous laissant à la traine… mais bon dieu, c’est quand même vrai que la société actuelle et tout ce qui l’entoure nous laisse un sacré gout amer dans la bouche. Puisqu’Adrien est également un grand amateur de comics j’ajouterai que même Marvel peine aujourd’hui à se renouveler et à proposer des histoires intéressantes. Noyée dans la multiplicité de ses titres phares, la maison des idées préfère désormais la quantité à la qualité et c’est bien dommage. Seul l’homme-araignée arrive encore à tisser sa toile de manière à peu près convenable et il est courageux le bougre après le coup foireux que lui a fait le big boss Quesada en annulant de manière honteuse son mariage. Ciné, comics, etc… tout est fait désormais pour cibler un public jeune et laisser de coté les « vieux » fans. Mais ces jeunes, est-il obligatoire de les considérer comme des demeurés au cerveau ramollo ? Pas facile de passer pour des « vieux cons » à notre âge. Bref, comme l’a si bien dit David, heureusement qu’on a encore tous droit à la nostalgie.
Je ne considère absolument pas la « jeunesse » comme des débilou qui vont accepter tout ce qu’on leur présente sans se poser de question, en fait je reste même persuadé que malgré la génération « télé poubelle bling bling » que l’on craint, il y ait beaucoup de personnes qui vont chercher au-delà et découvrir tout un pan de culture qui les précèdes et qui les fascines. Comme chacun d’entre nous à notre époque en fait.
En revanche les responsables qui entretiennent et rendent encore plus performante cette façon de faire « moderne » et débilisantes sont clairement les plus dangereux à mes yeux puisqu’ils ont l’air d’aller toujours plus loin d’années en années.
C’est bien de ce genre d’individus que je parlais quand je citais « considérer les jeunes comme des demeurés au cerveau ramollo », tous ceux qui proposent aux nouvelles générations des programmes et des films préfabriqués et tellement idiots qu’ils sont clairement une véritable insulte envers les personnes à qui ils sont destinés. Des bouses comme Annabelle et World War Z en sont les exemples même. Comme tu l’as dit, heureusement qu’il y en a encore qui sont lucides et qui cherchent à découvrir autre chose que ce qu’on leur propose aujourd’hui.
Oh oui, des films qui, en plus d’être juste nazes, sont même énervant en fait. Oui oui, cela fait partie de ses films qui m’atterrent et qui m’interrogent. C’est sûr, la réaction de beaucoup ne font que donner l’impression que tout tombe en ruine, mais il y a indubitablement des petits curieux qui ont le respect du passé et qui préfèrent se tourner vers de bonnes choses, ce qui fait garder espoir !
Bon tu sais déjà ce que je pense de ton édito, si je ne l’aimais pas je ne l’aurais pas publié. Pour ce qui est du sujet, je suis de ton avis et j’ai de plus en plus de mal à me fasciner pour ce qui sort, surtout en matière de bis ou d’horreur, où j’ai la sensation qu’on a le choix qu’entre la série B chiante et un peu auteurisante (Kill List, The Hamiltons et toutes ces merdes) ou le Z simpliste qui se contente de te retaper du slasher encore et encore… De temps en temps t’as un truc fun, comme Father’s Day, Hobo with a Shotgun, les Troma… En gros, ce que j’aime dans le cinéma bis actuel, c’est lorsqu’il regarde vers le passé…
Je pense en effet qu’il est difficile de toujours se faire à la modernité, au changement d’un genre, à sa mutation. La majorité des gens ici présents et qui réagiront ont connu le genre dans les années 80, c’est un peu notre définition du genre, cet aspect coloré, fun, second degré, très gore, très porté sur la nudité gratuite, sur les effets en dur, sur un aspect fauché même… On ne retrouve plus totalement tout cela, ou alors avec moins de sincérité. Et puis, c’est plus facile de se passionner pour ce qui est arrivé avant notre naissance, car cela garde aussi un aspect mystérieux je dirais. Quand je m’apprête à voir un film d’horreur des années 80 ou avant, j’ai toujours la même impression que j’avais quand j’étais gosse, le fait de me dire « ça va ptet me faire peur! », même pour du gros B rigolo à la Neon Maniacs! J’ai pas ça quand je fous le DVD d’un truc récent… L’ancien à une odeur de dangerosité… Et puis, désormais avec tout à disposition avec le net, nous avons peut-être perdu l’aspect « vieille messe », comme quand on se retrouvait avec quelques amis devant une vieille télé à enfourner la cassette de Massacre à la Tronçonneuse qu’on avait piqué à nos vieux…
Sans doute oui, j’ai effectivement toujours été un peu plus attiré par les « anciens » films que les nouveaux et tout comme toi ce qui me plait le plus désormais, c’est les retours un peu fantasmé en arrière, qui (volontairement ou non) vont jusqu’à glorifier des époques qui n’étaient pas pour autant parfaite en tout point.
C’est probablement obligé maintenant que nous sommes dans une ère digitale ou les qualités se doivent d’être « parfaite » alors que nous avons connu les époques des imperfections dû aux supports d’époques (VHS, ciné de quartier), techniques (jeux vidéos encore limité, films où l’on ne pouvait jamais retoucher ce qu’on voulait et il fallait l’accepter) et géographiques (pas de net, juste ton vidéo club, ta télé et ta chance).
J’aime y voir un côté un peu rebelle, un peu punk, qui assume l’ancienneté, le mal foutu, les pellicules rayées, l’absence de CGI et les choses imparfaites, à l’extrême inverse des polissages aseptisés que l’on retrouve.
Peut-être que la génération suivante aura justement une certaine nostalgie de ces CGI débutants, encore imparfaits et moches, très naïf pour eux, mais qui montraient la naissance d’un monde qu’ils connaitront alors. Et les téléfilms Asylum avec leurs requins en images de synthèses super moches leur feront autant d’effet que les monstres en caoutchouc pour nous !
Excellent édito qui traduit une plume prolixe et flamboyante, témoignant d’un amour immodéré du genre. En gros, j’ai beaucoup aimé ton papier dont je partage l’idée de fond du « c’était mieux avant », même si il y a encore aujourd’hui quelques perles disséminées dans les festivals qui maintiennent vaille que vaille le flambeau. Et, comme tu l’écris si bien, l’important n’est-il pas de partager la passion avec respect et tolérance ? C’est toujours un plaisir de fréquenter la crypte de l’ami Rigs et de rencontrer de bons petits gars qui partagent leur amour sans modération. Longue vie à ton site et surtout, continue à écrire.
C’est vraiment super gentil ce que tu me dis, merci vraiment beaucoup.
Très heureux encore une fois que mes mots puissent signifier quelque chose auprès des lecteurs, moi qui avait peur d’avoir fait un texte nonsensique, et que les réactions soient si positives.
Joli papier l’ami,un arrêt sur image sous la forme d’une prAUse nostalgique.Je partage ton point de vue, sur ce réchauffement de la planète inversement proportionnel a l’ère glaciaire du genre et a la frilosité des producteurs.
Encore bravo !
L’ère glaciaire du genre, bien trouvé car on y est dans l’âge de glace!
Merci beaucoup pour ces compliments !
Et en effet, voilà l’ère glaciaire du genre, comme tu le dis, voilà un parfait qualificatif. Ça stagne, c’est froid et sans âme, et on aimerai bien que le dégèle arrive rapidos !