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Voici d’antiques instruments de sorcières, comme on pouvait en trouver sur leurs autels. Il s’agit d’un nécessaire à sacrifice, également utilisable pour d’autres types de cérémonies: un calice servant a recueillir le sang, et un couteau. Les deux objets sont réalisés de manière à se compléter, tant dans le fond que sur la forme puisqu’ils abordent le même design. Le calice, à trois pieds, possède un petit bec verseur, et la dague est constituée d’une lame serpent.

Source: Masters of Horror (1.02 – “Dreams in the Witch House”)
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Ce très joli couteau a lame courbée et au manche bien travaillé pour la prise en main est unique en son genre. Il a été fabriqué par une brute colossale surnommée Moonface, en raison de la couleur de sa peau et de son absence de cheveux. Il possède un très bon tranchant, un design plutôt unique et se manie parfaitement. On peut constater un trou en haut de la garde, afin d’y glisser son doigt et de le faire tournoyer. La lame est très bien équilibrée pour le lancé et la crosse est conçue pour offrir un grand confort lors de la prise en main.

Un bel objet mais finalement assez banal vous en conviendrez. Le petit plus est son histoire, puisque Moonface était en fait un tueur brutal sévissant autour d’une petite route de montagne perdue au milieu de nulle part...

Parmi les nombreuses roadside attractions que nous visitons en quête d’objets bizarres, il faut en mentionner une, que l’on pouvait trouver non loin de Ruggsville, au Texas, dans les années 70: Captain Spaulding’s Museum of Monsters and Madmen. Ce petit relais routier, servant de station essence et point téléphonique, était tenu par un dénommé Captain Spaulding, en fait l’un des membres du célèbre clan Firefly qui faisait des ravages dans la région, à l’époque. L’endroit abritait un faux musée qui, dans l’esprit des cirques itinérants et des sideshows, présentait de prétendues aberrations biologiques, des monstres et autres reliques macabres. Des reproductions, des faux, dont cette Aqualina, une de ses fameuses sirènes Fiji, véritable mascotte du Bizarre.

Les sirènes ...

Une autre trouvaille en provenance du Captain Spaulding’s Museum of Monsters and Madmen (Ruggsville, Texas). Un incroyable “Crocodile Boy” momifié, de toute évidence un attrape-touriste réalisé par un quelconque taxidermiste. La chose a prétendument été découverte en Floride par un Colonel Mark Friersow dont je me permets de mettre en doute l’existence. Quoiqu’il en soit, voilà une très belle pièce qui a tout a fait sa place dans la boutique.

Source: House of the 1000 Corpses
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Un petit set d’anomalies génétiques. Deux fœtus humains en bocaux, présentant deux cas de malformations similaires: des jumeaux qui ne se sont pas correctement séparés pendant la gestation.

Dans le premier cas, baptisé Wolf par ses propriétaires, les corps sont unis par la tête. Des frères siamois qui n’ont probablement pas survécu à l’accouchement comme c’est généralement le cas. Détail macabre: on peut constater qu’un des cordons ombilicales est plus court que l’autre.

Dans l’autre bocal se trouve, à l’inverse, deux têtes sur un même corps. On peut constater que contrairement à Wolf, le fœtus est ici moins bien formé avec ses visages squelettiques. Ce spécimen a été nommé Stuffy et la date 1973 est mentionnée.

Mais le plus étrange demeure l’histoire...

Voilà un volumineux masque de forain dont on se servait probablement pour se déguiser en une quelconque mascotte. La chose est assez légère malgré sa grande taille et se porte sans problème. Reste que le champ de vision est assez limité a cause des trous minuscules qui ont été fait dans les yeux du masque.

Pour la petite histoire, la chose a été découverte au Captain Spaulding’s Museum of Monsters and Madmen, un de ces innombrables roadside attraction que nous avons maintes fois évoqué, près de Ruggsville, Texas. Les gars l’utilisaient pour attirer la clientèle et proposaient diverses attractions en plus du service traditionnel de station essence.

Source: House of 1000 Corpses
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Arrivé aujourd’hui, un ouvrage de magie noire sur lequel nous n’avons malheureusement pas beaucoup de renseignement. Il appartenu à une famille en deuil qui l’utilisa pour ramener a la vie (avec succès !) leur enfant décédé. En examinant ce livre, nous avons effectivement constaté qu’il possède une description détaillée d’un rituel de résurrection à travers une ancienne méthode de sacrifices humains.

L’objet en lui-même est plaisant, possédant une couverture en cuir souple et fine ainsi qu’une lanière pour le fermer. Riche en illustrations et tout en anglais, il fera un guide parfait pour tout débutant en la matière. Avec surprise nous avons trouvé cette photo polissonne glissée dans les pages du grimoire...

En boutique, cette urne funéraire qui nous vient du plus légitime des propriétaires. Et pour cause, il s’agit de la sienne ! Le jeune Jonathan Ruric, tragiquement décédé dans son adolescence et revenu a la vie par ses parents via la magie noire! Incinéré, ses cendres furent déposé dans cette urne avant d’être ensuite réutilisé lors d’un rituel. N’ayant dès lors plus d’utilité pour la cinéraire, il nous la proposé lui-même. Comme ce n’est pas tous les jours qu’on peut trouver une urne d’occasion revendu par son propre titulaire, nous avons récupéré l’objet !

Bien sûr, elle est donc vide et possède un design tout ce qu’il y a de plus commun quoiqu’elle me plait beaucoup personnellement...

Voici un petit bibelot rapporté par un de nos clients. Il nous l’a offert en pensant (à raison) qu’il aurait parfaitement sa place dans notre boutique. Il s’agit d’un badge faisant la promotion d’une de ces nombreuses attractions touristiques qui bordent les routes des États-Unis au milieu de nulle part ou que l’on peut trouver dans ces minuscules villes loin de tout. Souvenez-vous de la House of Marvels du Dr. Magrew dont nous avons déjà parlé ! Ce genre de boutons étaient offerts aux visiteurs afin qu’ils l’emportent avec eux en reprenant la route, permettant de faire un peu de publicité au-delà de la région avoisinante. Celui-ci provient de je ne sais où, apparemment un numéro d’un quelconque cirque itinérant...

Voici un très ancien signe de protection qui nous viens du sorcier Afzel, un égyptien vieux de 3000 ans. Les origines de cette rune magique sont inconnues, toutefois nous savons qu’elle est particulièrement efficace contre les maléfices du dieu égyptien Sutekh (plus connu sous le nom de Set) et de ses servants. Afzel s’en servait pour ne pas être repéré par ces derniers et pour diminuer la puissance de leurs dangereux pouvoirs. En 1902 son disciple, le marionnettiste André Toulon, se fera graver le même symbole sur le bras pour leur échapper également. Pour les maniaques du détail, l’objet en lui-même n’a aucune valeur puisqu’il s’agit d’un banal morceau de bois avec un peu de peinture. Pour le moment, il orne la porte de ma boutique.

Source: Retro Puppet Master
Retou...