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Retour de l’insensé The Bleeding II, pseudo-suite sans argent ni ambition du The Bleeding de Charlie Picerni (2009), sous forme de fausse bande-annonce. Voilà que l’ami Rigs, l’habitué de la Toxic Crypt, vient de pondre une nouvelle affiche promo au détour d’une conversation. Un truc bien vomitif à l’image des nombreux DVD à pas cher que l’on trouve au Cash Converter du coin. Vous savez, ceux avec une jaquette réalisée à l’arrache avec Photoshop.

Du coup ça relance un peu l’envie et je me retrouve à prendre des notes en fouillant chez mes différents contacts qui pourrait (ou voudrait) participer pour jouer un buveur de sang, un chasseur de vampire, ou me dire dans quel genre de décors il serait possible de tourner quelques scènes en vitesse...

Aujourd’hui, au lieu de faire quelque chose de constructif (comme par exemple finir de rédiger mon texte sur Penitentiary III ou préparer mes articles pour le prochain Vidéotopsie), j’ai décidé de glander. Je n’ai donc rien foutu et j’ai regardé une petite série B pas terrible du nom de The Bleeding. Un film de vampires très mal foutu, sans budget, réalisé par un certain Charlie Picerni, cascadeur de son état qui a travaillé sur à peu près tous les films que vous avez pu voir dans votre vie. Avec The Bleeding, il est évident que le garçon ne cherchait pas à faire un chef d’œuvre, mais juste à passer derrière la caméra et de mettre en scène ses propres cascades et chorégraphies, utilisant un scénario prétexte sans trop se casser la tête...

En attendant de pouvoir scanner le dessin, voici un aperçu Instagram du dessin de préparation de Nathalie pour le costume de danse orientale que je devrais porter en Février, pour le spectacle organisé par l’association Takassime. Les motifs noirs et ors ont été imposés par notre professeur, qui organise la scénographie, mais le design général a été conçu par l’illustratrice et moi-même. Puisque je suis le seul homme de la classe, nous avons été très libre dans nos choix. La tenue sera fabriquée prochainement, à moins que le stress ne me fasse choisir de ne finalement pas participer à la représentation !

Comme le titre de cette vidéo l’indique, il s’agit du second essai de danse avec Mains de Feu par Nathalie au Palais de Tokyo, à Paris. La différence étant que cette fois les accessoires étaient les nôtres, justement dessinés et construits par la danseuse peu avant. Cette soirée fut l’occasion de récupérer des mèches de kevlar et d’effectuer un premier test pour vérifier leur efficacité, le maintient des gantelets de cuir, la hauteur des tiges, la fixation des mèches, etc. La session fut un succès total et le seul élément à retravailler est le calcul exact de la longueur des mèches: parce qu’elle était ici inégale, une des Mains avait tendance à s’éteindre avant l’autre. Un détail bien vite réglé par la suite…

Paris Games Week, 3ème Édition

Paris Expo Porte de Versailles, Paris (75)

Illustration et photos par Nathalie

L’un des avantages d’avoir le Comic-Con français associé à la Japan Expo, c’est que l’on peut verser dans différents univers et croiser encore plus d’artistes et de créateurs. Et c’est ainsi que j’ai repéré une jeune illustratrice qui prenait commande de petits dessins durant le festival. Un bon moyen pour elle de faire découvrir son art (et d’en vivre un peu) et pour moi d’obtenir un petit quelque chose de concret.

Le Super-Héro étant à l’honneur, il était évident que j’allais lui demander de plancher sur un de mes personnages favoris tout en pensant naïvement que le choix serait un peu plus original que les demandes précédentes. Car même si Laura Kinney dispose d’une fanbase grandissante, elle n’est pas encore l’un des “visages” de la Marvel aux yeux du grand public...

A la place d’un croquis, voilà carrément un comic strip qu’à réalisé Silas pour représenter Cheshire, le familier d’Alice. Un démon du rire qui se nourrit de l’hilarité des êtres humains et qui n’hésite jamais à s’autoriser un repas lorsque bon lui semble, ce qui signifie chatouiller sa maitresse qu’elle le veuille ou non. On le retrouve ici sous l’une de ses formes habituelles, pénétrant dans la chambre d’Alice afin de la titiller. Inutile de dire que cela ne se passe pas vraiment comme prévu…

C’est un énorme merci que je fais à Silas pour ce superbe boulot que je ne m’attendais pas du tout à recevoir ! Un sacré cadeau !

“J’ai enfin réussi à voir Neige, j’ai vu sa petite frimousse cette nuit… depuis ce matin je ne fais que dessiner pour retrouver ses doux yeux pâles… Ce n’est qu’une ébauche, mais maintenant j’ai son visage en tête.”

Les propos très agréable de Silas Garymore accompagnant son dernier croquis: un portrait de Neige. Ceci toujours pour le projet BD The Gypsy Witch, et je l’en remercie doublement, tant pour son travail que pour ses mots si gentils.

Et voici cette fois le croquis de la séduisante Neige, toujours par Silas Garymore, dans le cadre du projet BD The Gypsy Witch. De l’aveu de l’auteur, “c’est un échec total” mais je serais loin d’être aussi dur avec lui. D’une part il dessine toujours beaucoup mieux que moi, ensuite le résultat me convient très bien car cela m’apparaît toujours incroyable de voir des morceaux de mon Imaginaire être interprété par d’autres personnes.

J’avoue également beaucoup aimer le côté rêche du dessin, avec le grain de papier visible et la trace du crayon sur la surface. Ça donne un côté authentique qui me plaît. Et puis l’aspect comic book qui ressort de la pose n’est pas pour me déplaire, vu que c’était pensé à la conception de la BD.

Bref, encore une fois merci pour cette pa...

L’hallucination que de recevoir ce “croquis”, en fait deux véritables ébauches de Alice et Neige effectuées au Pentel par une artiste que je connais sous le pseudonyme de Pleiades, sur le forum Steampunk.fr. Un essai sur les personnages qui m’a laissé tout simplement sur le cul tant la qualité de l’illustratrice saute aux yeux. Alice est dépeinte avec un air mélancolique, et son œil blessé est bien visible derrière sa mèche de cheveux. Quant à Neige, elle est juste parfaite avec ces cheveux dans tous les sens. J’ignore ce que les dessinateurs ont avec cette habitude de se rabaisser leurs talents, mais encore une fois le commentaire accompagnant le travail me laisse franchement perplexe: “J’ai envie de tout brûler (ça m’apprendra à me lancer sans vrais crayonnés)”...