1970s tagged posts

The Night After Halloween (1979) | Snapshot

Snapshot

The Night After Halloween

(1979)

Halloween venant juste de se terminer, il semble parfaitement appropriée d’évoquer un film titré The Night After Halloween. Une production australienne de 1979 qui veut a priori surfer sur la vague du Halloween de John Carpenter réalisé un an auparavant. En fait l’une des affiches semble même faire croire qu’il s’agit là d’une suite non officielle avec une tagline annonçant: “They thought it was over, but the real horror began…”. Bien sûr nous sommes ici dans le territoire du cinéma d’exploitation et The Night After Halloween risque d’avoir autant de connections avec Halloween que Troll avec Troll 2. Jetons un œil au résumé du dos de la jaquette.

She’s young, she’s successful, and she’s deeply in love – with a kill-cra...

Lire...

Bellydance in The China Syndrome (1979)

Apparition éclair d’une danseuse au début de ce Syndrome Chinois, film catastrophe d’actualité puisque évoquant le risque de fusion nucléaire survenant dans une centrale. Quel rapport entre la danse orientale et un apocalypse atomique ? Aucun, il ne s’agit ici que d’une introduction au personnage principal du film. Celle-ci, journaliste télé, effectue un petit reportage assez délirant en début de film. Bien entendu dans ce genre de cas, il y a peu a voir: l’apparition est bien trop courte pour que l’on puisse vraiment voir quoique ce soit, mais j’archive et j’informe. Ici la danseuse effectue quelques déhanchés rythmés et ondulations du ventre et c’est a peu près tout. Et pour ne rien arranger, la scène est vu depuis la régie de la station TV. Et à travers les combos...

Lire...

Bellydance in Columbo (1975)

Dans cet épisode de Columbo (5×03 Identity Crisis), les personnages se rendent plusieurs fois dans un night club où se produit une danseuse orientale. Rien à déclarer puisque celle-ci fait du très bon travail et seule sa coupe de cheveux datée des années 70 peut prêter à sourire. Le plus amusant est en fait la réaction de Columbo lui-même, lequel se rend au club pour son enquête. Alors qu’il est supposé écouter un témoin et donner son avis sur la situation, il ne peut s’empêcher de regarder la danseuse au point d’ignorer totalement son entourage. Obnubilé par la femme, et plus précisément par son regard, il finira par déceler ses émotions et réaliser qu’elle est… timide !

bellydanceincolumbo

On est presque en droit de se demander si toute la scène n’existe pas juste pour nous mon...

Lire...

Jaws 2 (1978) – Hank Searls

Un bien étrange livre que celui-ci, sorte de suite tant au livre de Benchley qu’au film de Spielberg. Un peu comme si le concept de l’Hypertime avait été utilisé !

Ainsi Brody possède deux enfants, ceux du film, contre trois dans le roman et l’aîné se souvient de sa confrontation avec le monstre qui n’a eu lieu que dans le long métrage. En revanche tous les personnages du livre ou presque reviennent ici (Minnie la postière, Harry le journaliste, le maire, plus proche de sa version littéraire même si son sort à la fin du roman laissait supposer à sa disparition), et le ton général de l’histoire est tout aussi sombre et dépressif que l’œuvre de Peter Benchley.
L’histoire, d’après le scénario qui ne fut finalement pas utilisé pour le film, se passe deux ans après les évènem...

Lire...

Jaws (1974) – Peter Benchley

Cinq ans après la première lecture, le verdict est le même. Jaws est un livre sombre et dépressif, a l’opposé total du film lumineux de Spielberg.

On pourrait passer de temps a montrer les différences entre les œuvres mais le principal est que dans le livre de Peter Benchley, Amity Island est un lieu froid où personne ne s’aime et où tout le monde à quelque chose a se reprocher. Un univers où le requin, au lieu d’être une menace extraordinaire, est tout a fait à sa place et ne semble être qu’une matérialisation du péché des habitants, de leur comportement charognard.
Très réaliste, le livre nous présente un univers noir où il est difficile de trouver un personnage repère, même en la présence du chef Brody...

Lire...

The Howling (1977) | Gore N°50: Hurlements

Gore N°50

Hurlements

The Howling

(1977)

Premier volet d’une trilogie écrite par l’auteur de La Féline, le roman Hurlements n’est pas aussi connu que son adaptation cinématographique. Par ailleurs la comparaison avec celui-ci est inévitable, si le lecteur l’a vu, ce qui amène à un problème: une grosse révélation de l’histoire est connue d’avance, ce qui fausse toute l’intrigue et la perception du lecteur sur celle-ci. Déjà un peu trop linéaire et prévisible, Hurlements n’en devient que plus banal et il faut alors se raccrocher aux différences avec le film de Joe Dante pour ne pas avoir l’impression d’avoir toujours un train d’avance sur l’intrigue. Bien heureusement celles-ci sont nombreuses et réservent quelques surprises.

Le prologue fait état d’u...

Lire...

Death Race 2000 (1975)

Death Race 2000
(1975)

Roger Corman, que l’on ne présente plus, s’est très souvent montré peu original quant aux sujets de ses productions, livrant souvent des films faisant échos aux derniers succès du moment pour en tirer profit rapidement (Piranha pour Les Dents de la Mer, La Galaxie de la Terreur pour Alien, etc). Des produits de qualités pour certains, mais généralement à la base de simples série B sans ambitions et souffrants d’un manque conséquent de budget, de par la légendaire avarice du père Corman. Death Race 2000 est l’un des rares qui marquent l’exception, cumulant l’originalité la plus totale (encore que la même année, Rollerball parlait déjà d’un monde futur fasciné par un sport ultra-violent), une réalisation soignée et un scénario mêlant...

Lire...

The Brood (1979)

The Brood

(1979)

Tout juste après avoir mis en place son univers avec ses deux véritables premiers films, Frissons et Rage, David Cronenberg termine les années 70 en réalisant deux films. Le premier est Fast Company, basique film de course automobile plutôt éloigné de l’esprit de ses films précédents, puis ce The Brood (oublions le titre français Chromosome 3, tout bonnement nonsensique quoiqu’en bonne concurrence avec celui, canadien, de La Clinique de la Terreur), un film dans la continuité de son œuvre et marquant une étape fondamentale dans l’évolution de celle-ci.

On note tout d’abord la volonté d’assumer pleinement l’œuvre à la vue du titre, précédant celui-ci par le nom du réalisateur (David Cronenberg’s The Brood), un peu à la manière ...

Lire...

Rabid (1977)

Rabid

(1977)

Lorsque David Cronenberg sortit Frissons, il provoqua un scandale qui aurait pu laisser à supposer que sa carrière cinématographique s’arrêterait là. Mais le film remporta un succès qui joua en sa faveur, lui permettant de poursuivre dans la réalisation. Deux ans après son premier long métrage, il livre ce Rage qui navigue dans la même voie que son prédécesseur et en reprend même les grandes lignes.

Rage raconte comment, après un accident de moto lui valant une greffe de peau, une jeune femme subit une étrange mutation: elle possède désormais sous son aisselle droite un espèce de dard, semblable à ceux des moustiques, qu’elle utilise pour absorber du sang humain qui, désormais, constitue sa seule nourriture...

Lire...

Shivers (1975)

Shivers

(1975)

Après des essais comme From the Drain, Stereo ou Crimes of the Future, puis quelques réalisations pour la télévision, David Cronenberg voit enfin la possibilité de travailler sur un véritable premier film. Un film plus professionnel et abouti, mais surtout un film qui sera le premier à intégrer les thématiques chères au réalisateur canadien. Ce film c’est Shivers, ex The Parasite Complex, devenu The Parasite Murders pour son exploitation aux États-Unis et par ailleurs souvent renommé en fonction des distributeurs, se retrouvant affublé de titres tels que They Came From Within ou encore cet hallucinant Orgy of the Blood Parasites.

L’histoire se déroule dans une cité résidentielle huppée, située sur une île près des côtes du Canada, où les habitants vivent...

Lire...