Survivance (Just Before Dawn, 1981)

 

SURVIVANCE

Just Before Dawn

(USA, 1981)

 

 

Réalisation: Jeff Lieberman
Scénario: Mark Arywitz et Gregg Irvin, Joseph Middleton
Musique: Brad Fiedel
Avec: Deborah Benson, Gregg Henry, George Kennedy

 

 

Un chasseur est témoin du meurtre de son neveu par un homme étrange venant de la forêt. Il s’enfuit et tombe sur un groupe de jeunes partant faire du camping dans la montagne au cœur de cette forêt. Ils ne le croient pas et l’abandonne. Le chasseur voit alors le tueur monter à l’arrière du véhicule des adolescents. Ces derniers seront massacrés un à un par le tueur, non sans avoir découvert plus tôt une famille de bouseux vivant dans les bois…

 

 

Un film qui tenta de profiter du succès de Vendredi 13, sorti la même année, bien que l’on puisse aussi trouver les influences de films tel que La Colline à des Yeux ou mieux, Mother’s Day voir Massacre à la Tronçonneuse en ce qui concerne la famille de dégénérés qui traquent les jeunes dans les bois. Beaucoup de suspense dans ce film dont la scène d’ouverture donne le ton: un meurtre bien gore un homme percé par une énorme machette, de part en part, du sexe au cul), pratiqué en pleine journée sous les cris obsédants des animaux. Les personnages des jeunes sont évidemment débiles et leur présentation prend une bonne place dans la durée du film, sans parler du botaniste garde forestier (joué par George Kennedy qui a vraiment la gueule de l’emploi) parlant sans cesse à sa jument.
Certaines scènes sont vraiment ridicules (le tueur qui se met à bûcher un arbre au tronc énorme avec sa petite machette pour faire tomber sa victime qui s’y est perché. Et il le fait !) et d’autres prennent complètement au dépourvu (voir la scène finale) alors que la plupart semble être déjà vu, comme celle du couple copulant dans l’eau alors que l’on peu voir derrière la cascade la silhouette d’un homme les observant (on pense tout de suite à Halloween). L’un s’amusant toujours à se cacher dans l’eau pour surprendre l’autre, arrive le fameux moment où la fille pense tenir la main de son petit ami alors que ce dernier se trouve déjà sorti du lac. A qui donc était la main qu’elle tenait ? (une scène reprise au fameux La Maison du Diable). Le film se fait quand même plus violent qu’un Friday the 13th. On pourra féliciter le directeur de la photographie pour les belles prises de la cascade.

 

 

LA SCÈNE: Si la scène du bain des deux amants est bien mieux faite niveau suspense, c’est la scène finale qui emporte la palme: alors que le héros est bloqué à terre par une mauvaise blessure, l’héroïne manque de se faire étouffer entre les bras massif du tueur. Il l’attrape d’abord par derrière, la relâche une fois puis la reprend par devant (et le tout fait vraiment penser sur le moment à une étreinte sexuelle). C’est alors que la jeune femme plonge son poing bien profond dans la bouche du tueur pour l’étouffer à son tour. Les deux héros finiront au bord de la folie (déjà qu’avant l’ultime attaque, c’était pas loin) et le générique de fin s’enclenche immédiatement après, renforçant alors l’impact du dernier plan, laissant les deux survivants sans que l’on ne les voient se faire soigner ou prendre en charge par quelqu’un. D’autant que le reste de la famille des tueurs rôde encore dans les bois.

 

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