Indian Ninja (Operation Cobra, 1997) | Inferno

 

INDIAN NINJA

Operation Cobra

(USA / Inde, 1997)

 

 

Réalisation: Fred Olen Ray
Scénario: Sean O’Bannon
Musique: Jeff Walton
Avec: Don “The Dragon” Wilson, Deepti Bhatnagar, Evan Lurie, Richard Hill, Michael Cavanaugh

 

 

Kyle Connors est un agent spécial qui voit son meilleur ami et partenaire périr dans une explosion lors d’une mission où ils devaient intercepter un dangereux criminel. Connors se fait mettre en congé quelques temps par son supérieur et part en Inde. Il en profite pour retrouver le responsable de la mort de son ami, lui aussi dans le pays…

 

 

Un film d’action de série B, voir même de série Z.
On se demande pourquoi Fred Olen Ray a réalisé ce truc, alors qu’il est capable de beaucoup mieux (enfin…). Le film se perd en dialogue inutile, les quelques scènes d’action sont très mal filmées, les acteurs jouent pour la plupart comme des pieds, les décors ne sont pas terrible (excepté l’entrée de la boite de nuit, le Dive, en forme de gueule de grand requin blanc)…
On a connu le réalisateur en meilleure forme. Les seules choses à sauver du film sont la beauté de l’actrice Deepti Bhatnagar, et cette scène ridicule mais marrante où Wilson aide son partenaire à marcher après que Bhatnagar lui ait mis son pied dans les testicules. Alors a moins d’être un grand fan de Don “The Dragon” Wilson, de Fred Olen Ray ou du has been Michael Cavanaugh (faut vraiment le vouloir), il n’y a aucune raison de voir ce film complètement raté. A noter que notre cher Roger Corman est ici au poste de producteur exécutif (il a dû être encore plus radin que d’habitude).

 

 

LA SCÈNE: Si la scène où Wilson explose la tête d’un serpent est plutôt marrante et légèrement gore (afin d’éviter de réveiller l’hôtel en nuit, il utilise un coussin pour atténuer la détonation de son revolver), la scène la plus hallucinante est celle où il doit désamorcer une bombe. Il trouve le mot de passe en cherchant dans ses souvenirs, à la vision des flashbacks, le spectateur se demande vraiment comment il fait.
Et sinon, il reste toujours la séquence légèrement érotique entre Wilson et Bhatnagar sous la cascade…

 

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